Les temps changent pour les oiseaux

 

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Ci-dessus : hirondelles rustiques

 

 

Les temps changent et les migrations ne sont plus ces phénomènes bien connus et saisis intégralement par les hommes. On ne peut plus les fixer sur des calendriers avec des aires, des trajets réguliers et des destinations fiables. 

 

Notre perception du temps est à revoir, notre vieille habitude des saisons et des mois est à réajuster. Pourquoi?

 

Si l'on prenait l'exemple du pigeon ramier, oiseau migrateur et dont seuls quelques petits effectifs restent dans le sud de la France, ce pigeon devient de plus en plus sédentaire et préfère passer l'hiver près de son site de nidification. Les passereaux qui traversaient la méditerranée, il y a quelques dizaines d'années pour rallier l'Afrique, restent dans le sud de la France ou s'aventurent, sans trop de risques, jusqu'en Espagne.

 

Ces changements de comportements migratoires sont physiquement et existentiellement bénéfiques pour ces oiseaux. Cela leur permet de réviser leur trajet, l'optimiser au maximum, amoindrir la fatigue due au voyage, éviter le plomb des chasseurs et les intempéries qui les affaiblissent ou les tuent lors de ces déplacements.

 

Il nous arrive de voir, par ailleurs, des couples de tourterelles, occuper un jardin, un parc toute l'année en y élevant leurs progénitures dans un environnement plus sécurisant, plus familier pour elles.  Pour sûr, il faut composer avec la rareté des insectes, le temps instable et les prédateurs évoluant dans l'espace choisi, qu'ils surgissent de terre ou qu'ils viennent du ciel.

 

Il est bien clair que tout n'est pas si parfait et que les chats, les rapaces, les maladies, les accidents de la route sont là pour réguler ces populations sédentarisées. Mais, tous ces agents négatifs sont plus ou moins acceptés par l'amoureux des oiseaux ou le naturaliste, en général.

 

Toute migration est éprouvante et il faut imaginer qu'une petite hirondelle de quelques grammes fait, souvent, plus de huit mille kilomètres par an. Certains passereaux voyagent et s'épuisent au bon milieu du parcours, se perdent en mer ou dans le Sahara.

 

La sédentarité est salutaire pour plusieurs raisons. La plus primordiale à nos yeux ?  La survie ou la vie sauvée, préservée.

 

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Ci-dessus : huppe fasciée

 

 

 

M.B.

 

 

 



11/02/2019
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