Les mystères de la femelle Coucou gris...
Sauf votre respect madame " Coucou gris", je voudrais rétablir, ici, une vérité toute naturelle : mes congénères adorent votre image. Elle représenterait le Renouveau, le Printemps et même l'Enfance pour certains d'entre nous. Nul n'a pu oublier " Dans la forêt lointaine..." à l'école où l'on chantait à tue-tête à qui mieux mieux !
Mais la mémoire humaine ne garde pas que les émotions positives. Elle aime, également, se nourrir de rumeurs, de paroles versées, entretenues et gonflées d'images infondées. Quand on évoque le Coucou gris, on pense au mâle, à son chant et à ses moeurs étranges! Mais est-ce bien ses moeurs, à lui? On vous oublie, madame Coucou gris, dans l'évocation et les souvenirs!
Mais c'est bien vous qui rentrez d'Afrique et survolez bois clairs et bocages en observant avec insistance les petits oiseaux insectivores qui construisent, en ce moment, leur nid! C'est bien vous qui pondez plusieurs oeufs dans plusieurs logis déjà occupés. C'est bien vous qui éjectez un des oeufs de l'hôte pour y mettre le vôtre. C'est bien vous qui repartez pour d'autres aventures avec d'autres mâles en gardant le mystère et l'invisibilité de vos actes. Vous n'avez jamais fait de nid ni nourri vos rejetons! Je ne vous en veux pas et n'émets aucun jugement humain sur vos habitudes! Mais, il fallait rétablir une vérité toute naturelle, celle que vous perpétuez depuis des millénaires. Et pendant ce temps là, le mâle chante! " Et le Coucou chantait..."
Sauf votre respect madame " Coucou gris", je voudrais rétablir, ici, une vérité toute naturelle : mes congénères adorent votre image. Elle représenterait le Renouveau, le Printemps et même l'Enfance pour certains d'entre nous. Nul n'a pu oublier " Dans la forêt lointaine...." à l'école où l'on chantait à tue-tête à qui mieux mieux !
Mais la mémoire humaine ne garde pas que les émotions positives. Elle aime, également, se nourrir de rumeurs, de paroles versées, entretenues et gonflées d'images infondées. Quand on évoque le Coucou gris, on pense au mâle, à son chant et à ses moeurs étranges! Mais est-ce bien ses moeurs, à lui? On vous oublie, madame Coucou gris, dans l'évocation et les souvenirs!
Mais c'est bien vous qui rentrez d'Afrique et survolez bois clairs et bocages en observant avec insistance les petits oiseaux insectivores qui construisent, en ce moment, leur nid! C'est bien vous qui pondez plusieurs oeufs dans plusieurs logis déjà occupés.
C'est bien vous qui éjectez un des oeufs de l'hôte pour y mettre le vôtre. C'est bien vous qui repartez pour d'autres aventures avec d'autres mâles en gardant le mystère et l'invisibilité de vos actes. Vous n'avez jamais fait de nid ni nourri vos rejetons! Je ne vous en veux pas et n'émets aucun jugement humain sur vos habitudes! Mais, il fallait rétablir une vérité toute naturelle, celle que vous perpétuez depuis des millénaires. Et pendant ce temps là, le mâle chante! " Et le Coucou chantait..."
Restez curieux
M.B.
