Le LORIOT Jaune : de l'or sur la cime.

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Ci-dessus : mâle Loriot jaune

 

 

Toujours sur les plus hauts rameaux, loin des regards et des rumeurs des basses branches, le Loriot jaune lance son sifflement monotone. Sa femelle, plus terne et taciturne, prépare sa nacelle : "le nid", accroché à deux ou trois branches pour y pondre trois à quatre œufs.

 

Il faut attendre le mois de mai pour voir cette rareté en France. En effet, l'oiseau, tel le Coucou gris,  est d'origine tropicale. Il ne quitte l'Afrique que pour venir se reproduire en Europe.

 

A peine plus grand qu'un merle, farouche et fréquentant les peupleraies, les feuillus aux frondaisons épaisses et touffues, le Loriot ne cherche pas à exhiber ses couleurs vives ni à se manifester par son chant.

 

C'est un oiseau discret, quasi fantomatique. On arrive à localiser ses vocalises, à limiter le périmètre d'où vient sa musique mélancolique. Mais, l'oiseau ne se laisse pas découvrir ni approcher! Il cultive son mystère et attise notre curiosité, notre désir de le voir. Il arrive souvent que l'on parte avec la musique du Loriot en tête en imaginant le chanteur caché parmi les feuilles de chêne ou de frêne. Heureux, donc, celui qui arriverait à percevoir des plumes d'or dans l'émeraude des feuilles !

 

C'est vrai, le Loriot jaune est un oiseau-bijou !

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 Ci-dessus : femmelle Loriot jaune

 

 



29/03/2016
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